Du 15 au 17 novembre, les passionnés de nouvelles technologies avaient rendez-vous au Boc@l, pour mettre à jour le système des imprimantes 3D. C’est Emmanuel Gilloz, un artisan 2.0 venu de Montaigu (Vendée), qui a animé ce temps fort.

Dans les moments de plus forte affluence, il y avait jusqu’à une douzaine de personnes dans le local. Le vendredi matin, dernier jour de cet événement, six personnes étaient là, en train de s’activer dans un magnifique bricolage.

Sur l’une des six imprimantes 3D, c’est Olivier, un Choletais qui est venu “dans le cadre du travail”. Ce dernier est responsable des technologies de l’information et de la communication dans le réseau des bibliothèques du Choletais. Il ne boude pas son plaisir d’utiliser des imprimantes 3D: “J’aime beaucoup ce genre de matériel. De plus, il y a le fait de faire par soi-même. Le monde de l’OpenSource est ainsi quelque chose de très intéressant.”

Une autre personne venue du Maine-et-Loire était parmi les personnes présentes en cette troisième matinée. Il s’agit de Jean-Marie, l’un des animateurs numériques du Centre Social de la commune de Loire-Authion. Lui et ses collègues souhaitent développer un fab-lab. Ainsi, pour Jean-Marie, ces trois jours auront servi de “grosse mise à jour”, selon ses dires. Derrière son métier d’animateur numérique, il y a une passion pour ce type de matériel. “C’est en pratiquant que j’ai appris à aimer tous ces outils. Je fais ce métier depuis sept ans maintenant, tandis que j’utilise les imprimantes 3D depuis quatre ans.”

 Si le Maine-et-Loire était bien représenté, la Vendée, en ce vendredi matin, était toutefois plus nombreuse. En plus d’Emmanuel Gilloz, trois autres personnes étaient présentes. Parmi elles, deux Gillocruciens: Henri et Gérard, tous deux retraités. Le premier est “attiré et passionné par le montage des imprimantes 3D depuis trois ans. A la base, j’étais passionné par la création de maquettes. J’en créais des schémas par ordinateur. Désormais, je peux aussi créer les maquettes grâce aux imprimantes 3D.”

Le deuxième habitant de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, c’est Gérard, bénévole au Repair-Café de cette commune. Lui, connais ce matériel depuis deux ans. Il utilise cette technologie dans un but bien précis: “J’aime beaucoup concevoir des drones. Ainsi, je compte en fabriquer grâce aux imprimantes 3D.”

Le troisième vendéen vient du sud du département, de Benet précisément. Il s’agit d’un second Gérard, qui est le président du Centre Social de cette commune. Il est passionné depuis un long moment par les imprimantes 3D: “Tout ce qui concerne la haute technologie me plaît beaucoup. Les imprimantes 3D permettent de grandes économies, puisqu’elles recyclent des objets. Ce que je fais ici, je le fais aussi en relation avec le Centre Social de Benet.”

_{Article écrit par Victorien Delaunay – Service Civique au Centre Social du Chemillois}